Paysan de nature, un collectif breton inédit pour répondre aux enjeux de la biodiversité en agriculture

Les paysan·ne·s sont de plus en plus nombreux·ses à vouloir aller plus loin que leur mission de production agricole. Pour certain·e·s, être paysan·ne signifie aussi favoriser l’accueil de la vie sauvage et la préservation de l’environnement, s’adapter et limiter son impact sur le climat, enrayer l’érosion de la biodiversité, renforcer notre résilience territoriale.

Ces désirs font écho à de nombreuses études publiées ces dernières années mettant en avant la nécessité d’une approche globale des pratiques agricoles et cherchant à agir face à 3 constats :

• l’érosion de la biodiversité persiste malgré des outils de protection de la nature,
• le déclin de la population d’agriculteurs et d’agricultrices continue a un moment de
  bouleversement démographique et enfin,
• des préoccupations environnementales toujours plus importantes se font entendre au sein de la
  société.

En Bretagne, afin d’accompagner les producteur·rice·s et les porteur·euse·s de projets dans leur demande d’adaptation de leurs pratiques et dans le suivi de la biodiversité favorisée par les aménagements agroécologiques, un collectif de structures agricoles et d’associations de préservation de la nature s’est formé pour porter un projet commun et partagé : Le Collectif Paysans de Nature.
Plusieurs organisations s’associent par la signature d’une convention afin de porter collectivement ce réseau de fermes « Paysans de Nature » dans la région : Bretagne Vivante-SEPNB, le groupe mammalogique breton (GMB), la ligue pour la protection des oiseaux (LPO Bretagne), Vivarmor Nature, l’union régionale des centres permanents d’initiatives pour l’environnement (URCPIE) ainsi que la fédération régionale des agriculteurs biologiques (FRAB) et ses déclinaisons départementales (GAB 29, GAB 56, GAB22 et Agrobio 35), le centre d’études pour un développement agricole plus autonome (CEDAPA) et agriculture paysanne 22 (AP22).