Observatoire breton des changements de estran (OBCE)

Observatoire breton des changements sur l'estran

Un contexte de changement climatique et d’introduction d’espèces

Avec plus de 800 km2 de surface théoriquement découverte aux grandes marées, la Bretagne est sans conteste la région où les estrans sont les plus présents dans le paysage littoral français. Additionné aux forts marnages, la diversité des conditions hydro-climatiques et de la géologie du massif armoricain a induit une extraordinaire diversité de types d’estrans, depuis les grandes vasières des estuaires de la Loire ou de la Vilaine, jusqu’aux falaises des caps rocheux, en passant par les baies sableuses.
A l’échelle régionale, le nombre d’espèces sur l’ensemble des estrans est par conséquent, très élevé et constitue une richesse naturelle et un patrimoine exceptionnel.

Cependant, cette richesse reste aujourd’hui largement sous-estimée et beaucoup reste encore à faire pour bien la connaître. Sur les estrans de Bretagne, certaines espèces de macroalgues et d’invertébrés sont déjà connues pour avoir modifié les limites géographiques de leur population sous l’effet probable du changement climatique global, tandis que d’autres ont été introduites accidentellement (les espèces dites exogènes ou exotiques) et s’installent peu à peu le long des côtes.

L'observatoire et ses objectifs

L’Observatoire breton des changements sur l’estran (OBCE) participe avec ses moyens associatifs à une meilleure connaissance et reconnaissance de cette biodiversité soumise aux aléas météorologiques, aux pressions des activités humaines et au bouleversement climatique global.

C’est un programme fédérant les naturalistes passionnés de la faune et flore des estrans en Bretagne. L’objectif de l’observatoire est d’acquérir de nouvelles connaissances sur les espèces intertidales et aider à leur conservation en créant un réseau d’observateurs formés à la taxonomie.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site dédié à l’observatoire

Les actions principales de l'OBCE

Formation des bénévoles à l’identification des espèces de l’estran (biologie et taxonomie)

L’objectif est d’amener une large participation à l’observation des espèces, des spécialistes et amateurs éclairés (naturalistes passionnés, enseignants dans les classes de mer, éducateurs à la nature…) mais aussi des débutants intéressés.

Sorties et inventaires des estrans en autonomie selon un protocole ultra simplifié : Inventaire QUALITATIF des espèces dans le maximum de sites différents

Le choix de la date est totalement libre, les espèces étant a priori présentes tout l’année. Il s’agit donc simplement de noter la présence de l’espèce à une date donnée à un lieu donné associé à des coordonnées géographiques. Si certaines espèces se trouvent en haut d’estran, la diversité des espèces est maximale en bas d’estran. Il est donc conseillé de privilégier les prospections pendant les basses mers des marées de coefficients supérieurs à 80, qui permettent une plage horaire de prospection plus large, (environ 2 heures avant et 1 heure après la basse mer), et particulièrement les coefficients supérieurs à 95, qui permettent d’accéder à la frange émergée de l’infralittoral dans laquelle se rencontrent uniquement de nombreuses espèces.

Mise en forme et transmission des données de présence

Il s’agit de faire remonter des observations pour validation, bancarisation/normalisation sous l’application Serena.

Participez !

Le moteur et l’énergie de ce projet sont bénévoles. Les groupes naturalistes locaux sont constitué de personnes bénévoles formées à l’identification des espèces, répartis sur l’ensemble des côtes de la Bretagne et Loire-Atlantique.
Pour les rejoindre, contactez l’antenne locale en bord de mer la plus proche de chez vous.

Dans le Finistère :